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Photo du rédacteurDelphine

Drogue et sécurité à Paris !

Thème de notre discussion.

Les consommateurs de drogue dans les rues de Paris constituent-ils une insécurité pour les riverains? Quelles sont les solutions pour protéger les riverains et aider les consommateurs de crack?


Durée de notre débat en groupe de 5 maximum 1 heure.


Thème issu de : Article Le Parisien du 27/09/2021 pour vous aider à argumenter lors de notre discussion !


Article : Crack à Paris !

Crack à Paris : en Seine-Saint-Denis, de l’autre côté du «mur de la honte», les riverains ne décolèrent pas Un rassemblement de voisins du passage Forceval, à la frontière de Paris et du quartier des Quatre-Chemins à Pantin, s’est déroulé ce dimanche matin dans une ambiance tendue. Les habitants dénoncent le « déplacement » de consommateurs de crack dans un square le long de leur quartier.



Par Elsa Marnette Le 26 septembre 2021 à 13h49, modifié le 27 septembre 2021 à 06h47

1) La ligue des habitants

En ce dimanche de marché, la rue Magenta, à la frontière de Paris et Pantin, est quasiment impraticable : les camionnettes des commerçants occupent les trottoirs, les piétons et les cyclistes s’approprient la chaussée. La foule est dense, nombreuse. « On est la ligne d’habitants qui n’existent pas selon Darmanin », s’emporte Marion, une habitante de la rue, bordée par des immeubles d’habitation.Vendredi,


2) Un passage muré pour isoler les personnes droguées

la préfecture de police a muré le passage Forceval, situé à deux pas du marché, qui permettait de relier le quartier des Quatre-Chemins, entre Pantin et Aubervilliers, et le XIXe arrondissement de Paris. Une mesure prise dans la foulée de l’évacuation de consommateurs de crack vers la Porte de Villette, « dans un secteur sans riverain aux abords immédiats », indiquait alors la préfecture.


3) Ce mur régleta t-il le problème?

Une « vaste blague », « une honte » pour les habitants qui ont organisé un rassemblement ce dimanche matin, auquel s’est invitée la présidente de la région (Libres !) et candidate à la présidentielle Valérie Pécresse et une nuée de journalistes. Devant les caméras, elle estime que « ce mur ne réglera pas le problème » : « La solution serait d’ouvrir une structure de désintoxication au lieu d’ouvrir des salles de shoot qui troublent l’ordre public partout dans Paris et qui créent des encouragements à consommer. »Des craintes pour l’équilibre du quartier, déjà fragileAutour, de nombreux riverains crient leur colère face à cette situation « intolérable ». « La parole aux citoyens, pas aux politiciens », lancent plusieurs habitantes. « Vous avez des toxicos en bas de chez vous ? Vous avez un hôtel social à côté, vous ? », s’énerve un homme. « On nous prend pour la poubelle de Paris », s’emporte un troisième. Pantin, ce dimanche. La présidente de région Valérie Pécresse a regretté la construction d'un mur entre le XIXe arrondissement de Paris et Pantin.« C’est fou de nous avoir mis ça là, ne décolère pas Marion. Pourquoi pas avenue Montaigne (NDLR : une rue des Champs-Élysées) ? On n’existe pas. » Propriétaire d’un appartement dans le quartier depuis six ans, elle n’en revient pas de cette décision de déménager les toxicomanes à proximité des Quatre-Chemins.

4) Quelles sont les solutions ?

« C’est du délire. Nos portes sont cassées tous les jours, on galère déjà tous les soirs. Comment ça va se passer quand des mecs défoncés au crack vont rencontrer les dealers du quartier ? s’interroge-t-elle. Ce n’est pas bobo land ici. On a juste envie de vivre dans un quartier populaire et harmonieux. » Marion, qui a échangé avec Valérie Pécresse sous l’œil des caméras, questionne « le timing » de cette visite : « Elle vient en candidate à la présidentielle », appuie Fatima, sa voisine.« Ce mur de la honte n’arrêtera jamais personne »« Il y a beaucoup de femmes seules avec des enfants dans notre immeuble, les prix au mètre carré ne sont pas chers, ça permet d’avoir plusieurs chambres, détaille Isabelle, une autre riveraine. Mais le prix à payer, c’est de vivre dans ce quartier. C’est raide, ici. Il y a des vendeurs de dope à tous les coins de rue. »Elle considère que « ce mur de la honte n’arrêtera jamais personne » et dénonce « l’absence totale de respect » des autorités pour les toxicomanes : « Ils ont mis les crackeux dans un square plein de rats, dans une zone atroce. Ils sont censés vivre comment ces gens-là ? C’est une honte, c’est absolument honteux. »Newsletter L'essentiel du 93 Un tour de l'actualité en Seine-Saint-Denis et en l'IDF

Un nouveau rassemblement d’habitants se tiendra mercredi prochain. « On ira jusqu’au bout, lance une riveraine, jusqu’à ce que ces gens soient pris en charge. »



5) Vocabulaire

- La chaussée = Partie d'une voie publique où circulent les voitures (opposé à trottoir, bas-côté).

- Une foule dense = grand nombre de personnes réunies en un endroit et très serrées

- Une ligue = Association pour défendre des intérêts politiques, religieux, moraux.

- La frontière = Limite d'un territoire, ou séparant deux États.

- Un riverain = Personne qui habite le long d'une rue, d'une route.

- Une vaste blague = plaisanterie énorme, qui n'est pas toujours du meilleur goût

- Une nuée = Multitude formant un groupe compact

- Des toxicos = personne qui fait usage de stupéfiants, de drogues

- Délire = personne qui a perdu le contact avec la réalité

- On galère = On est dans une situation pénible

- Des mecs = Des individus, des personnes

- Défoncés = Perte de conscience ou délire éprouvé après l'absorption de drogue

- Bobo land = Quartier habité par des bobos (bourgeois-bohèmes)

- C'est raide ! = Qui est sans souplesse, sans mollesse, assez dur

- Un vendeur de dope = Un vendeur de drogue

- Une zone atroce = Une zone rès pénible à supporter en raison de sa violence

- Les crackeux = Les consommateurs de Crack (les drogués)

- Etre pris en charge = Aide morale ou financière accordée à quelqu'un


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